TĂȘte Ferret

Sortie pdp Ă  la TĂȘte de Ferret samedi 26 fĂ©vrier 2022

Chef de course : Nicolas

Participants : Carlo, LoĂŻc, Vincent, Serge

6h30, nuit noire et par un froid qui rappelle celui du parking de Grimmialp, je vais chercher Carlo puis nous nous dirigeons sur Villeret pour charger Vincent. Un deuxiÚme véhicule part directement des SavagniÚres. Loïc fait la route avec Nicolas, notre chef de course du jour.

Histoire de nous retrouver et terminer la route ensemble, une pause-cafĂ© est agendĂ©e au Relais autoroutier du Chablais. Mauvaise surprise, c’est un McDo
 plus de 20 ans que je n’y ai pas mis les pieds. Mais bon, pour un cafĂ©, on peut bien faire une exception. Les plus jeunes passent la commande sur les bornes automatiques sous le regard dubitatif des plus vieux. Ensuite, comme Ă  la poste, nous attendons que notre numĂ©ro de ticket s’affiche Ă  l’écran. Nos cafĂ©s et croissants enfin prĂȘts, nous nous installons Ă  table. Ma fois, il faut bien l’avouer, le cafĂ© est plutĂŽt bon.

De retour sur le parking, Nicolas nous présente le parcours du jour et les différentes alternatives. Nous reprenons la route et arrivons sans encombre à Le Clou, juste en-dessus de La Fouly.

À 10h25 nous sommes sur les skis et suivons le tracĂ© de la piste de ski de fond sur environ 900m. Un dĂ©but idĂ©al pour se dĂ©gourdir les jambes : la route a Ă©tĂ© longue. Nous bifurquons ensuite Ă  droite pour nous engager dans une clairiĂšre en pente douce. Nous avançons Ă  un bon rythme et dĂ©passons d’autres groupes de randonneurs. Bien que nous n’évoluions pas Ă  domicile, Nicolas semble ĂȘtre la lĂ©gende locale. Il connait tout le monde, ou plutĂŽt tout le monde le connait, ce qui nous vaut de belles pauses bla-bla au soleil. Nous poursuivons notre ascension dans une forĂȘt clairsemĂ©e puis obliquons Ă  gauche afin d’attaquer la crĂȘte de CrĂȘtet de LĂ©temeyre. La neige est dure et certains passages sont quelque peu dĂ©licats, mais pas de quoi sortir les couteaux. La Dotse, notre premier sommet situĂ© Ă  2491m est proche. Nous devons encore gravir 250m sur une derniĂšre pente raide avec des passages Ă  plus de 30°. Pas loin d’un millier de conversions plus tard, nous atteignons enfin le sommet. Nous profitons de la magnifique vue qui nous est offerte mais ne tardons pas trop car le vent et le froid sont de la partie. Nous continuons par l’arĂȘte des Planfins sur un terrain vallonnĂ© qui nous fait redescendre Ă  2425m. De lĂ  nous entamons la derniĂšre montĂ©e pour atteindre le point culminant de notre sortie : la TĂȘte de Ferret Ă  2713m.

Lors de notre ascension, une locomotive ornĂ©e d’un casque rouge feu arrive Ă  notre hauteur et Ă©change quelques mots. Bien qu’il ne parle pas suisse-allemand, nous ne le comprenons pas tout de suite. Il parle français mais avec un accent digne d’un sketch des deux Vincent dans 52 Minutes. Nous regardons autour de nous. Pas de camĂ©ra. Non, ce n’est pas ça
 le gars ne force pas le trait. AprĂšs quelques Ă©changes forts sympathiques, nous reprenons notre ascension.

Il n’est pas loin de 14 heures quand nous atteignons le sommet. Du soleil, pas de vent, les conditions sont idĂ©ales pour notre pique-nique, surtout que tout le monde a la dalle. Alors que nous profitons encore du soleil, casque rouge feu est prĂȘt pour la descente. Il nous apprend qu’il vient de la VallĂ©e-de-Joux puis nous donne rendez-vous dans un bistrot dont nous n’avons pas compris le nom, situĂ© dans un village dont nous avons encore moins compris le nom.

Il est aussi temps pour nous de redescendre. Pas le temps de s’échauffer : nous nous lançons directement dans le raide versant N. Ce seront les seules bonnes conditions de neige pour notre retour sur Le Clou. Notre descente passe sur des pentes plus douces par le CrĂȘtet de la Perche puis le CrĂȘtet de la Gouille. Une neige soufflĂ©e et gelĂ©e est recouverte d’une couche de neige parfois carton, parfois gelĂ©e et parfois granuleuse. Pas facile de prendre Ă©normĂ©ment de plaisir dans ces conditions, mais bon cela ne gĂąche en rien notre belle journĂ©e.

De retour Ă  la voiture, nous avons tous pris 2 Ă  3 cm de tour de cuisses. Comme la route est longue, nous tombons tous d’accord sur le fait qu’un petit ravitaillement s’impose. Nicolas, parfait dans son rĂŽle de chef de course jusqu’au bout, nous dĂ©gotte un bistrot oĂč nous pouvons dĂ©guster une biĂšre du Saint-Bernard sous des airs d’accordĂ©on enjouĂ©s. Casque rouge feu n’est pas là


Bien requinquĂ©s, nous reprenons la route au coucher du soleil. Le plaisir d’ĂȘtre ensemble va se prolonger dans les traditionnels bouchons du Valais.

Merci Ă  Nicolas pour la parfaite organisation et Ă  tous les participants pour la magnifique journĂ©e et la bonne humeur qui l’a accompagnĂ©e tout du long.

                                                                                                          Serge

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